WB01343_.gif (599 bytes)WB01345_.gif (616 bytes)

couverture Loustal 16

 couverture/covers Loustal 


Auteur: Pierre Mac Orlan 

[couverture / cover ] Loustal

Titre /Title: N°13 Images du fantastique social

Editeur / Publisher : PHEBUS, 2000

DESCRIPTION PHYSIQUE: 191 pages, couv. ill. en n&b.

ISBN 285940662X


Paru en septembre 2000

Descriptif :
Méfions-nous des poètes. En tout cas de ceux qui se plaisent à hanter les heures crépusculaires - et à qui l'habitude a donné des yeux de chat accoutumés à voir clair parmi la noirceur des choses.
Mac Orlan a beaucoup déambulé entre chien et loup, à travers toute l'Europe, à une époque surtout (l'entre-deux-guerres) où bien des choses se tramaient dans l'ombre. Et il a vu.
Que ces textes où il alerte le troupeau des aveugles, où il parvient à capter dans l'air du temps les images de la catastrophe promise à tous - et désirée par presque tous, peut-être -, que ces textes, disséminés dans différentes revues, n'aient jamais été rassemblés en volume est en soi un mystère. Un de plus.
Mac Orlan privilégie ici ses lieux de toujours, où l'homme cohabite au naturel avec ce " fantastique social " qui fut le climat privilégié du Quai des brumes et de quelques livres mémorables : la rue, les quartiers " réservés " et leur faune interlope, les gares, les quais...
Une invite à goûter la saveur authentique d'un monde qui précéda de peu le nôtre... c'est-à-dire à en savourer, selon le goût de l'auteur, la troublante amertume.

 


 

Aujourd'hui, son père est mort. Là-bas, au bled. Omar se souvient. Les mains de Vava Ali, ces mains d'immigré, rongées par les produits de la tannerie. Sa voix, les histoires qu'il racontait. Celle de la Poule qui voulait épouser un Faisan, celle de l'Âne qui offrait des rêves... Des histoires que le vieux kabyle ne peut plus raconter, étendu, inerte, dans les cris des femmes et le respect des hommes. «Courage et patience», souhaite-t-on à l'orphelin... De retour à Paris, un programme nettement moins romanesque l'attend : Omar est nègre et son éditeur veut du «destin». Celui de Robert Santucci, par exemple, ancien caïd à peine sorti de prison. Aventure, exotisme, violence et passion : cette vie qu'il lui faut écrire, c'est bien le contraire de la sienne. Dans la grisaille parisienne, Omar suit ce conseil doux-amer : courage et patience, vraiment...

«L'auteur a réussi son roman populaire : il est drôle, échevelé et touchant.»
J. Sn - Le Monde des livres

Préface inédite de l'auteur Texte intégral

Akli Tadjer est né à Paris en 1954. Romancier et scénariste, il a notamment participé à l'écriture d'épisodes de la série Maigret, d'après Georges Simenon. Chacun de ses romans a été remarqué par la critique : en 1984, Les A.N.I. du Tassili (Le Seuil) reçoit le prix Georges Brassens avant d'être adapté pour la télévision ; Courage et patience (Lattès, 2000) est couronné par le Grand Prix du Var ; enfin, le prix Maghreb-Méditerranée-Afrique de l'ADELF-Ville de Paris lui a été décerné pour Le porteur de cartable (Lattes, 2002), roman qui a donné lieu à un téléfilm. Il a publié plus récemment Il était une fois... peut-être pas (2008) aux éditions Jean-Claude Lattès.
Biographie de l'auteur
Akli Tadjer est né à Paris en 1954. Romancier et scénariste, il a notamment participé à l'écriture d'épisodes de la série Maigret, d'après Georges Simenon. Chacun de ses romans a été remarqué par la critique : en 1984, Les A.N.I. du Tassili (Le Seuil) reçoit le prix Georges Brassens avant d'être adapté pour la télévision ; Courage et patience (Lattès, 2000) est couronné par le Grand Prix du Var ; enfin, le prix Maghreb-Méditerranée-Afrique de l'ADELF-Ville de Paris lui a été décerné pour Le porteur de cartable (Lattès, 2002), roman qui a donné lieu à un téléfilm. Il a publié plus récemment Il était une fois... peut-être pas (2008) aux éditions Jean-Claude Lattès.

Courage et patience / Akli Tadjer
Editeur : Lattes
Nombre de pages : 239 pages
Dimensions : 14 cm x 23 cm
Format: broché 
270962172X
128,00 FF 18,54 Euro
2009

"Courage et patience" sont les mots que l'on prononce pour réconforter la famille endeuillée en Kabylie. Omar y enterre son père. Il n'arrive pas à croire à cette mort. Il lui faut pourtant quitter ses proches et rentrer à Paris. Entouré de personnages louches, Omar accepte de travailler comme nègre pour une crapule. Bienveillant et plein d'humour, il décrit dans cette chronique le deuil difficile et le monde sportif peu reluisant qu'il côtoie. Dans un Paris accablé par un été complètement pourri par la pluie, Omar tente d'oublier la voix qui lui racontait des histoires passionnantes, tout en analysant sans méchanceté les bons côtés et les travers des gens. Un roman drôle, intelligent et humain. 

" Alors que je gravissais la petite route sinueuse menant au bout du village, Mohand, le vieil épicier, sortit de son échoppe pour m'embrasser et me souhaiter courage et patience. Puis ce fut Rachid qui sortit de son café pour m'embrasser et me souhaiter courage et patience. Pour finir, une ribambelle de gamins m'accompagna en silence jusqu'à la maison, perchée là-haut, sur la montagne. Mon père reposait sur le sol en béton brut. Dans son linceul blanc, les mains jointes, la moustache


Couverture: Marc Villard / Une chambre sur Hollywood boulevard