2015 Les gens de la nuit
"Cette époque là, c'était la nuit. Celle de l'après-guerre, les années 1950, coincées entre Sigmaringen et l'Algérie, traversées par de pâles silhouettes sans importance, qui s'essaient à vivre en attendant l'Armageddon atomique (...) Pour se débarrasser une fois pour toutes du problème, on a enfermé Déon dans une réserve de Hussards. Dommage, car s'il l'est, d'autres aussi, mais peu sont aussi romanciers que l'auteur des Poneys Sauvages. S'il fait sortir la marquise à cinq heures, il la suit au fil de ses pérégrinations. La nuit sera longue et blanche."
Olivier Mony, Livres Hebdo, 08 Mai 2015
"Une sorte de roman initiatique des bas-fonds bohèmes, dans les années
cinquante. Il faut l'avoir lu. Broché."
Blog des Arts, 12 mai 2015
"Tout le roman relève de la haute voltige littéraire. Non pas qu'il y
ait des imparfaits du subjonctif dans les dialogues. C'est le contraire
: il n'y a jamais un adjectif ou un adverbe superflu. Encore moins un
sentiment larmoyant ou une remarque moralisante."
Gilles Martin-Chauffier, Paris Match, 28 mai 2015
"La grâce éclôt dans un style qui permet à l'auteur de démêler les
sentiments humains, avec une élégance inentamée."
Etienne de Montety, Le Figaro Littéraire, 28 mai 2015
" Du jazz aux déboires idéologiques, de la violence à la camaraderie,
des amours distraites à la recherche du salut, Les Gens de la nuit est
le roman du mal de vivre et de la vie malgré tout."
Blog De Nécessité vertu, 03 juin 2015
" Se détacher de ce monde fantasque et garder malgré tout une
palpitation nostalgique où seuls les souvenirs des moments heureux ont
droit à la remémoration est la belle leçon de littérature que Michel
Déon nous livre dans ce roman."
Dan Burcea, Blog Salon Littéraire, juin 2015
"Michel Déon tisse un roman tout en finesse. Par petites touches et
zestes d'ironie, il dépeint un surprenant Paris de la nuit."
Alain Favarger, La Liberté (Suisse), 4 juillet 2015
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