2003
MJA: Metropolitan Jazz Affair
Metropolitan Jazz Affair
Editeur Le Maquis
format CD
distrib. France Naïve
Paru: 06/2003
couverture: Jacques de Loustal
MJA, premier album de Metropolitan Jazz Affair
est le fruit de la rencontre de Bruno Hovart et de musiciens issus de la "nouvelle génération" du jazz.
MJA propose un nu-jazz aux influences diverses (du bebop au hip-hop).
Le son du MJA s'impose très vite comme novateur, tout en conservant un esprit jazz "hors du temps".
Le trio affirme un sens rythmique d'une efficacité redoutable. Une réelle complicité entre machines et instruments est à la base de son identité.
MJA : electro jazz haut de gamme
Une démo 6 titres signée Metropolitan Jazz Affair arrive à point nommé pour élargir le front encore
timide de l’électro jazz hexagonal. L’opus luxuriant, à la fois groovy et savant, est l’œuvre d’un... duo !
Bruno Hovart, bassiste d’origine (il joue aussi de la guitare et des claviers), est l’homme machine de la
MJA. Ses nombreuses et diverses expériences dans
l’électronique pure, le nu jazz ou la deep house, alliées à la virtuosité du jeune et (déjà) prodigieux
trompettiste néo-hard bop Stéphane Ronget, donnent au tandem sa couleur et son pouvoir de séduction.
La Jazz Affair lyonnaise tisse ainsi une soie musicale electro acoustique dans le sillage des collaborations
Jeff Sharell I Julien Lourau ou Booster I Nicolas Folmer. Avec de chouettes broderies telles
“Moanin’darkness” et sa trompette fêlée ou “Don’t Try This At Home” et ses (poly)rythmes atypiques, le
duo fait ici une première démonstration de classe.
Quelle est la “recette” MJA, votre méthode de travail pour obtenir à deux seulement cette sonorité de
quintette aguerri, cette musique foisonnante de détails ?
Je crée d’abord une base harmonique et rythmique avec des beats, une ligne de basse et des plans
de piano qui sont en fait des boucles. Je couche cela sur un CD qui part chez Stéphane. Il bosse
ses idées mélodiques, il invente ses propres thèmes sur ces bases-là. Lorsque nous nous
retrouvons pour enregistrer ses idées, nous fabriquons des ponts, nous rajoutons des
couleurs... Tous les arrangements se font toujours à deux, la souris à la main. La musique de MJA est
donc entièrement fabriquée en duo, mais en plusieurs phases durant lesquelles chacun
joue tour à tour un rôle bien précis.
Le sampler est-elle la pièce maîtresse de votre son ? C’est plutôt la trompette ! Mais effectivement, le
sample est mon outil de base. Attention ! Je sample seulement des sons que je joue ensuite, et
non pas des boucles piquées en intégralité sur les disques d’autres... Jamais. Je ne sample que des
sons isolés, pour donner une couleur organique à mes propres boucles. Mes lignes de batterie sont
jouées puis bouclées à partir des sons de batteurs
comme Art Blakey ou Elvin Jones, piqués sur de bons vieux vinyles. Les sons seuls, pas les
rythmes ! Pour faire un accord de piano complet sur “Don’t Try This...” j’ai dû sampler plusieurs
notes jouées par Lonnie Linston Smith !
Vous avez également des guests pour ces enregistrement.
Benjamin Dévigne joue de l’orgue sur un titre et David Prez du saxophone sur trois autres. C’est une
superbe rencontre. Nous avons voulu réaliser un projet haut de gamme en terme d’arrangements,
d’idées ou de sonorités avec les seuls moyens home studio et de l’électronique mêlé à
l’acoustique.
Comme du Lalo Schrifrin electro, sans les millions pour la production, si tu veux…
Tu enregistres également solo sous diverses appellations, dans un registre strictement
électronique...
Pendant des années, j’ai fait de la deep house avec la cellule Plaisir de France — avec laquelle je suis
toujours en très bons termes, d’ailleurs et, en solo, j’enregistre de la deep sous le nom de Cinnamone.
J’ai sorti le dernier disque de Cinnamone avec Archie Shepp en guest. Sous le nom de Patchworks,
je sors ces jours-ci, sur le label parisien Q-Tape, un disque de nu jazz aux fortes influences latino. avec
notamment une reprise purement latine de “Summertime” au Fender Rhodes, et une
composition dans une veine Azymuth I Jazzanova.
Tout cela sera en vinyle au rayon musiques
électroniques.Buzz – Robert Lapassade – Juin 2002
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les membres du MJA
Benjamin Dévigne pianiste du groupe Colorblind, il apporte au groupe une richesse
harmonique et sa maîtrise des claviers vintage (Piano, Hammond, Rhodes...).
Stéphane Ronget basé à Montréal et médaillé du Conservatoire de Jazz de Lyon,
la diversité de son jeu de trompette s'intègre parfaitement aux orientations du MJA. Bruno H aka Patchworks
se charge des programmations, des percussions, de la basse, des claviers et de la guitare.
Les invités
* Eric Duperray : chant (Guidance, Glasgow Underground, Rotax records)
* Sandra Mandengué : chant (Maeza, Colorblind)
* David Prez : saxophone (Colorblind )
http://patchworksprods.free.fr/metropolitan_jazz_affair.htm
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itunes versie
Metropolitan Jazz Affair couverture:
Jacques de Loustal
Metropolitan jazz affair
1. Moanin' darkness
2. Singe
3. Yunowhathislifeez
4. Corovon
5. Navarone
6. Yunowhathislifeez |
7. Night in Tunisia
8. Don't try this at home
9. Bleu dune
10. Chasing places
11. Singe
12. The lost syndicate
13. Le grand saut
14. Taxi gun café |
(juin 2003)
1st album
MJA (few tracks to listen to)
feat. David Prez on tenor sax & Mounam on vocals
Moanin'darkness
Navarone
Corovon
Le grand saut
Chasing places
Singe (nu-skool mix)
yunowhathislifeez (motorcity mix)
june 2003
Le Maquis
CD
distrib. Naïve
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