1978 magazine
Antirouille
numéro: 24 avril 78
Loustal : Téléphone
Argentine
dossier: alternatives
élections: et maintenant la révolution!?..
ANTIROUILLE
Biographie Téléphone
http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9phone_(groupe)
Les débuts
L'histoire de Téléphone commence le 12 novembre 1976 au Centre américain
de Paris, Boulevard Raspail. Ce soir-là doit avoir lieu un concert des
jeunes Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka, deux musiciens qui ont déjà
fait partie de quelques groupes, dont j'adore et Sémolina (avec lequel
ils sont parvenus à sortir un unique single face A "Plastic rocker",
face B "Et j'y vais déja" ). Ils ont préparé le concert avec une ardeur
toute juvénile : pose d'affiches, concert gratuit et improvisé à la
sortie du lycée... Seul problème : ils n'ont personne pour les
accompagner. Ils font donc le tour des amis, et parviennent in extremis
à trouver deux musiciens compétents et libres : Louis Bertignac et
Corine Marienneau, tous deux anciens du groupe Shakin' Street.
Les futurs Téléphone sont donc déjà au complet, même s'ils s'appellent
encore « ! ». Devant un public de 500 personnes, ils jouent quelques
compositions d'Aubert (dont Hygiaphone et Métro, c'est trop !) et des
reprises de rock anglais (The Who, The Rolling Stones...), et remportent
un succès hors du commun pour un petit groupe inconnu. Artistiquement,
l'expérience se révèle marquante : les quatre musiciens déclareront plus
tard avoir ressenti lors de ce premier concert une alchimie aussi
mystérieuse qu'excitante, qui les pousse à rester ensemble. Avec l'aide
d'un copain d'Aubert, François Ravard, qui fait office de manager, ils
partent donc à la recherche d'engagements, jouant dans les MJC, les
soirées dansantes, et bientôt les salles de spectacle sous le nom de «
Téléphone », faire la promotion d'un groupe dénommé « ! » s'étant révélé
une tâche pour le moins ardue.
En cette fin des années 1970, le rock français n'existe quasiment pas.
Ce qui s'en est le plus rapproché est le mouvement « yéyé » (Johnny
Hallyday, Dick Rivers ...), flirtant avec la variété et encore éloigné
du rock pur et dur de Jimi Hendrix ou de Led Zeppelin. Les jeunes
Téléphone, avec leur son sans concession inspiré des groupes anglais,
font donc sensation partout où ils passent. Ils ne tardent pas à jouer
au Gibus, prestigieux club parisien, puis deviennent des habitués des
fins de soirée aux studios de Radio France avec Jean-Louis Foulquier.
Les mois suivants, l'ascension du groupe est foudroyante :
Le 26 mars 1977, à l'initiative de la RATP, le groupe donne un concert
gratuit au métro République. En résulte un énorme embouteillage et le
blocage de la ligne.
Le 2 mai, ils assurent la première partie d'Eddie & the Hot Rods au
pavillon de Paris, leur volant la vedette.
Le 7 juin, profitant de la défection de Blondie, ils jouent à l'Olympia
en première partie du groupe americane Television. Le concert remporte
un très grand succès, et des critiques enthousiastes dans les journaux.
Dès le lendemain, le groupe enregistre son premier 45 tours en public au
Bus Palladium. Le 45 tours, autoproduit à 2000 exemplaires et vendu 5
francs à la sortie des concerts par le groupe, puis réédité par le label
Tapioca, comprend Hygiaphone et Métro (c'est trop). Le disque, pourtant
sorti sans aucune autre promotion que les concerts du groupe, remporte
un succès très encourageant.
Un mois plus tard, suite à un article paru dans le magazine « Rock &
Folk », Téléphone est approché par la maison de disque Pathé-Marconi. Le
25 août 1977, moins d'un an après sa formation, le groupe est déjà
signé.
Les titres étaient signés Téléphone/ Aubertignac (nom valise formé des
deux noms : Jean-Louis Aubert et Louis Bertignac).
Téléphone, le 1e album
Dans la foulée de cette signature, Téléphone sort, le 25 novembre 1977,
un album éponyme, toujours sans autre promotion que leurs concerts.
Enregistré en 17 jours à l'Eden Studio de Londres et produit par Mike
Thorme, le disque se vend à plus de 30 000 exemplaires en quelques mois.
En février 1978, il est n°1 des ventes en France. L'année suivante,
soutenu par la maison de disque qui décide de lui assurer une promotion
digne de ce nom, ce premier disque sera disque d'or.
Le groupe, quant à lui, part pour sa première tournée française. Les
prestations sont souvent explosives, et parfois pas uniquement sur scène
: le 16 décembre, un concert gratuit au Pavillon de Paris dégénère, et
deux rames de métros sont détruites par 6000 fans surexcités. Téléphone
devient le phénomène musical français du moment, le groupe qui incarne à
lui seul le rock and roll en France. Il tourne même en Angleterre,
remportant un certain succès.
Discographie
Albums studio
1977 : Téléphone (Anna)
1979 : Crache ton venin
1980 : Au cœur de la nuit
1982 : Dure limite
1984 : Un autre monde
Albums live
1981 : Paris '81 (sorti en 2000)
http://fr.wikipedia.org/
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1978 loustal: Téléphone rockera ce soir "si c'est pour
moi, je suis pas la. Personnellement je suis la pour l'ambiance
..dring dring.. |
LP:
1977 : Téléphone (Anna)
http://www.youtube.com/topic/LOgajxL9alI/tlphone
Telephone fused the swagger and energy of hard rock with the
urban aggression of punk to emerge as the most admired and
influential French band of the post-student revolt era. Their
roots lie in Sémolina, an unheralded trio formed in late 1975 by
singer/guitarist Jean-Louis Aubert, bassist Daniel Roux, and
drummer Richard Kolinka. When their lone WEA single, "Et J'y
Vais Déjà," vanished upon its mid-1976 release, Sémolina quickly
split; Aubert and Kolinka remained roommates, however,
frequently jamming in the cellar of their Paris home. In late
autumn of 1976, Kolinka secured a gig at Paris' American Centre,
but when his regular band was unable to commit to the date, he
and Aubert recruited Louis Bertignac, a gifted guitarist
previously known for supporting singer Jacques Higelin, and
bassist Corine Marienneau to assemble a set list comprised of
classic rock hits and Aubert's first original compositions. On
November 12, Telephone made their debut performance, playing a
largely improvised set to a few hundred patrons; loud, snotty,
and defiantly primitive, the band effectively reinvigorated
French rock in one fell swoop. Though by no means the classic
frontman, Aubert nevertheless transcended his limits as a
vocalist and guitarist with sheer aggressive energy, becoming
the poster boy for a new generation of French rock icons, while
Bertignac's raw, electrifying guitar solos evoked antecedents
from Keith Richards to Jimmy Page. After a famously raucous
March 1977 appearance.
- J'Sais Pas Quoi Faire
- Faits Divers
- Crache Ton Venin
- La Bombe Humaine
- Un Peu De Ton Amour
- Flipper
- Le Vaudou (est
toujours debout)
- Téléphomme
- Tu Vas Me Manquer
- Hygiaphone
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