2009 Le rappel
Boris Vian & Loustal
Les cent Une
MMIX
Le rappel est le quarante quatrième ouvrage édite par les Cent Une Société
de Femmes Bibliophiles.
L édition est limitée à 101 exemplaires numérotés de I à CI pour les
sociétaires et à 24 exemplaires numérotés de 1 à 24 pour les collaborateurs.
Tous les exemplaires sont signés par la présidente des Cent Une et par
l'artiste.
Les illustrations de Loustal et le texte de Boris Vian ont été tirés en
sérigraphie par Eric Seydoux sur papier BFK Rives. La mise en page et la
composition en Rockwell corps 14 ont éte réalisées par Sandrine Granon.
Le coffret a été confectionné par les établissements Paxion.
Achevé d'imprimer en novembre 2009.
le tout en sérigraphie, tous prétendues aux membres de la société, à
l'exception de quelques pièces pour l'auteur, collaborateur, imprimante ...
Les femmes aussi ont leurs clubs de prestige
Mots clés : Cerles De Prestige, Club, PARIS
29/04/2010
Femmes du monde, d'affaires, de tête, de talent... Elles aussi ont leur
cercle. Environ 300 clubs existent en France.
Les temps changent, la majorité privilégie le business aux mondanités. Parmi
les plus influents, le WCD (Woman Corporate Directors) décliné en Europe par
Véronique Morali, Féminin Pluriel, créé en 1992 par Béatrice Lanson Villat,
Capucine de Fouquières et Sophie de Menthon, le Ladies First International
de Marie-Blanche Sirven- Viénot, le groupe Grandes Ecoles au Féminin (GEF),
présidé par Clarisse Reille, permettent à des femmes actives issues de
secteurs d'activités divers de se serrer les coudes, d'échanger conseils et
informations sur un monde professionnel où mixité et parité ne sont pas
toujours respectées.
À problème spécifique, réponse spécifique. Depuis trente ans, l'association
Bienvenue en France regroupe environ 400 diplomates et épouses de diplomates
de 90 pays auxquels des bénévoles françaises proposent un vaste choix
d'activités surtout culturelles. Culture, encore : dans la lignée des salons
littéraires de Juliette Récamier, le Club des Trente, créé en 1994 par
Joëlle Bonnefous, et le Maxim's Ladies Club de Monique Raimond et Pierre
Cardin, réunissent leurs «fidèles» une fois par mois pour assister à la
conférence d'une personnalité ou d'une fine plume. Clin d'oeil au Club des
Cent, le club des Cent une seul chiffre au féminin perpétue, grâce à
Catherine de Vasselot, la tradition des sociétés de bibliophilie. Ici pas de
réunion ni de salons, mais la réalisation d'un ouvrage d'exception dernier
en date, Le Rappel, de Boris Vian, illustré par Jacques de Loustal financé
tous les deux ans par les cotisations des sociétaires.
http://www.lefigaro.fr
"Le Rappel" des Cent Une, œuvre bibliophile
de Vian illustrée par Loustal
A l'occasion du cinquantenaire de la mort de Boris Vian, l'association
bibliophilique féminine des Cent Une édite « Le Rappel ». Le texte est
illustré de sérigraphies de Loustal, l'artiste et dessinateur de bande
dessinée, auteur de succès de librairie.
Loustal illustre Boris Vian
Les Cent Une célèbrent à leur manière le cinquantième anniversaire de la
disparition de l'écrivain français Boris Vian (1920-1959). Pour leur
publication biennale, elles ont choisi de rééditer la nouvelle « Le Rappel
», dont l'édition originale remonte à 1950 dans le recueil « L'herbe rouge
». Le dessinateur Jacques de Loustal a apporté son concours à cet ouvrage en
réalisant les 10 sérigraphies qui accompagnent cette édition sur vélin de
Rives.
« Le Rappel », représentatif de la poésie surréaliste de Vian
« Le Rappel » raconte l'histoire de la chute d'un homme depuis le sommet
d'un gratte-ciel. Le héros commente tous les dix étages ce qu'il aperçoit
par les fenêtres. Après un arrêt à un étage, une remontée, le personnage
reprend sa chute et finit par s'écraser.
Ce texte « Le Rappel » est représentatif de la poésie surréaliste dont sont
empreintes les œuvres de Boris Vian, l'écrivain-saxophoniste, équarisseur de
première classe du collège de pataphysique, mort à 39 ans d'une crise
cardiaque. Cette édition à tirage limité et numéroté est un hommage à
l'auteur de « L'écume des jours », de « J'irai cracher sur vos tombes », et
d'autres ouvrages (« Elles se rendent pas compte », « Les fourmis ») parus
sous le pseudonyme de plume de Vernon Sullivan.
"Les couleurs vives de Loustal pour illustrer la poésie de Boris Vian"
« Les couleurs vives de Loustal, son trait efficace et épuré nous ont paru
servir à merveille la poésie décalée de Boris Vian. » déclare Catherine de
Vasselot, Présidente des Cent Une. « Loustal décrit avec un humour distant
et pudique les 10 étapes de la chute du personnage du « Rappel ». Il dépeint
dans son style minutieux, figuratif, stylisé mais profondément vivant la
chute sans résistance d'un personnage insensible à son propre drame. Ses
illustrations s'inscrivent à merveille dans ce livre à la typographie
chamboulée.»
Proche des romans graphiques, l'univers visuel de cet ouvrage s'adresse
autant aux amateurs de beaux livres qu'aux fans de bande dessinée. La mise
en page évoque celle d'un carnet de croquis, où les pages se succèdent
verticalement comme des étages. Depuis la page de titre jusqu'au colophon,
les lettres suivent une désescalade : celle-ci image la chute du personnage
jusqu'à cette méduse rouge, qui symbolise l'écrasement du héros sur le
bitume. Au milieu des polices de caractères noires, blanches et rouges, les
œuvres de Loustal ressortent comme des tableaux éclatants. Le velouté de la
sérigraphie ajoute à ces pages la sensualité propre aux livres édités sur
beau papier. « Nous avons choisi d'imprimer les illustrations, mais
également le texte, par procédé sérigraphique. C'est une technique difficile
à maîtriser. On navigue entre l'artisanat et l'art. », précise Catherine de
Vasselot. « Eric Seydoux a réalisé là un travail remarquable. », commente
Loustal en connaisseur exigeant.
ARTICLE RÉDIGÉ EN MARS 2010
Rare. Créée en 1926, l’association Les Cent
Une est la seule société de bibliophilie exclusivement féminine. Tous les
deux ans, elle édite un beau livre réunissant un texte souvent inédit et des
gravures originales. Grand papier, impression au plomb, coffret soigné et
tirage très limité, ces objets d’exception, au nombre de quarante-six, se
dévoilent pendant trois semaines au public, mariant les talents de
Giraudoux, Yourcenar ou Maalouf avec ceux de Lurçat, Masson, Trémois,
Loustal ou Viallat. Au fait, pourquoi “Les Cent Une” ? Pour faire mieux que
le cercle exclusivement masculin des Cent Bibliophiles, pardi ! Avec, comme
grande coupable, au début du siècle dernier, la princesse Schakowskoy.
http://www.valeursactuelles.com/expositions-au-temps-de-klimt-la-secession-a-vienne-51010
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